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Ali Aoun : vers la relance des entreprises industrielles à l’arrêt

Ali Aoun : vers la relance des entreprises industrielles à l’arrêt

Ali Aoun annonce la relance des entreprises industrielles à l’arrêt. Photo DR

Le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a indiqué, jeudi 21 mars à Alger, que la relance des entreprises industrielles à l’arrêt est au menu de son département.

Ali Aoun a annoncé à cet effet l’installation d’un groupe de travail chargé d’examiner minutieusement la situation de ces entreprises et unités industrielles économiques à l’arrêt en vue de proposer des solutions pour  la relance de leurs activités.

Répondant à des questions orales lors d’une séance plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN), Aoun a précisé que la relance des entreprises industrielles publiques à l’arrêt constituait «un axe important, une priorité» et un «véritable défi» pour son secteur.

Le ministre a indiqué que des solutions seront proposées pour relancer ces entreprises, à travers notamment le maintien de la même activité avec des solutions opérationnelles.

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Il s’agit également d’envisager la possibilité de changer d’activité et de se tourner vers des domaines prometteurs, en concluant des partenariats public-public (entre les entreprises appartenant au même groupe ou entre les groupes industriels relevant du secteur industriel ou d’autres secteurs), mais aussi d’ouvrir le capital de l’entreprise.

En réponse à une question sur les raisons de la non récupération des biens immobiliers abandonnés le long du littoral dans différentes communes de la capitale (Hussein Dey, Mohamed Belouizdad et El Harrach), Aoun a expliqué que le dossier de la relance des usines sises dans ces communes «bénéficie d’un suivi quotidien par les services de son secteur, qui s’attellent à les examiner, cas par cas, en tenant compte de leur environnement urbain et leur impact sur l’environnement».

Répondant à une question concernant le délai de levée des obstacles sur la nouvelle zone industrielle d’Ouled Sabor à Sétif, le ministre a indiqué que les autorités locales œuvrent à lever le gel sur cette zone industrielle, pour laquelle un montant de 9 milliards DA a été consacré en 2019 pour l’aménagement intérieur, et ce à travers plusieurs rapports soumis par le wali de Sétif au Premier ministre.

Il a ajouté que ce point est inscrit au programme du Conseil de participation de l’Etat (CPE), pour après la fin du mois de Ramadan.

Concernant les délais du parachèvement de la construction et de l’aménagement de la zone industrielle de Hjar Merakeb dans la commune d’Aïn Regada (Guelma), le ministre a fait savoir que l’aménagement de cette zone se fera  après la levée du gel sur l’enveloppe financière de cette opération.

Au sujet de la wilaya d’El Meniaa, le ministre a affirmé qu’il y a un mois, des instructions ont été données au complexe Agrodiv pour réaliser une minoterie dans la wilaya, rappelant que les pouvoirs publics ont pris en 2017 des mesures restrictives sur l’activité des minoteries, après avoir constaté la saturation du marché par cette denrée, ayant atteint 300% de la couverture des besoins nationaux.

Le problème des logements de fonction de la cimenterie de Sétif

Concernant les délais de délivrance des décisions d’octroi de logements de fonction aux personnels de la cimenterie de Sétif qui y sont installés depuis 1984, sachant que, selon des rapports, ces logements sont inhabitables, le ministre a précisé que son département avait chargé l’organisme national du contrôle technique de la construction (CTC) et une autre société d’expertise agréée d’élaborer une expertise sur les logements de fonction.

Les rapports ont relevé plusieurs dysfonctionnements dans les éléments porteurs de la structure auxquels s’ajoute le danger de l’amiante sur la santé des citoyens, selon indique le ministre.

Le conseil d’administration de la Gica avait examiné le dossier de ces logements de fonction et donné son approbation à la proposition de transférer ces logements au Domaine national de l’Etat, propriétaire du terrain, en sus de l’élaboration d’un dossier détaillé en vue de le présenter au Conseil de participations de l’Etat (CPE) pour remédier à cette situation, a rappelé le ministre.

Et d’ajouter que son département avait demandé au groupe Gica d’examiner la possibilité de rénover ces logements, ce qui est difficile à faire.

Le ministère aura à discuter avec les responsables du groupe Gica sur la possibilité de réaliser des bâtisses sur le même site afin de reloger les travailleurs qui sont toujours dans ces régions.

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