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Convocation du DG d’Echorouk pour le feuilleton El Barani : ce qu’il faut savoir

Convocation du DG d’Echorouk pour le feuilleton El Barani : ce qu’il faut savoir

Une séquence du feuilleton El Barani pourrait être jugée non-conforme aux « spécificités et à la sacralité du mois de Ramadan ». Photo affiche du feuilleton

Le ministère de la Communication a convoqué le directeur général du groupe Echorouk pour s’expliquer au sujet de certaines séquences du feuilleton El Berani diffusé sur Echorouk TV, a indiqué jeudi 14 mars un communiqué du ministère.

«La commission de veille chargée du suivi des programmes» diffusées sur les chaînes TV algériennes «a fait quelques remarques sur certaines séquences du feuilleton El Berani diffusé sur Echorouk TV», a précisé le communiqué du ministère.

Ainsi, «une convocation a été adressée au directeur général du groupe Echorouk pour fournir des explications» au sujet de ces séquences du feuilleton El Berani diffusé sur Echorouk TV, a ajouté le communiqué.

La séquence mise en cause

Selon certaines indiscrétions, la séquence du feuilleton El Barani qui serait mise en cause concerne la mort d’une jeune fille d’une overdose de cocaïne. La séquence a fait débat sur les réseaux sociaux et aurait choqué plusieurs téléspectateurs.

Cette séquence pourrait être jugée non-conforme aux « spécificités et à la sacralité du mois de Ramadan », si l’on se réfère à l’angle de vue des membres de «la commission de veille chargée du suivi des programmes diffusés par les chaînes télévisées durant le mois sacré».

En outre, cette convocation fait «suite à l’installation, le 20 février 2024, par le ministre de la Communication, Mohamed Laagab, de la commission de veille chargée du suivi des programmes diffusés par les chaînes télévisées durant le mois sacré» de ramadan, a indiqué la même source.

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Le communiqué du ministère de la Communication a souligné que «l’Autorité nationale indépendante de régulation de l’audiovisuel (ANIRA)» a fait un «rappel» aux chaînes télévisées, le 3 mars 2024, «quant à l’impératif (…) de respecter les spécificités et la sacralité du mois de ramadan».

En effet, l’ARAV, rebaptisée l’ANIRA, a rappelé le mars dernier, «à l’ensemble des professionnels du secteur de l’audiovisuel, la nécessité de respecter les spécificités et la sacralité du mois de Ramadan, de se conformer strictement aux règles juridiques et éthiques», avait rapporte des médias algériens.

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« Trop de spots publicitaires »

A noter que l’autorité de régulation de l’audiovisuel a mis en garde les chaînes de télévision quant à la diffusion excessive des spots publicitaires par certaines chaînes, pendant les trois premiers jours de ce mois de ramadan.

L’ANIRA rappelle l’importance de respecter les lois régissant le secteur publicitaire à la télévision. Et ce, tout en tenant compte des spécificités culturelles et religieuses de ce mois de Ramadan et de la société algérienne.

Pour rappel, l’ARAV a suspendu « tous les programmes » de la chaîne Essalam TV pour une durée de vingt (20) jours, le 10 août 2023, suite à la diffusion d’un film contenant des scènes jugées «contraires aux préceptes de l’islam et aux mœurs de la société algérienne» et «en contradiction avec la Constitution et lois de la République, qui imposent le respect de la moralité publique».

S. B. B.

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