L’état de santé de Cherif Mellal, l’ex-président de la JSK, en grève de la faim depuis 15 jours pour protester contre son maintien en détention provisoire depuis plus de 15 mois, inquiète sa famille.
« La situation de Cherif Mellal est profondément préoccupante », écrit la famille de l’ex-président de la JSK dans une déclaration publiée sur les réseaux sociaux le 29 avril et précise que « son état de santé est en danger » alors que la détention provisoire risque d’être prolongée.
« Cherif Mellal, à travers sa grève de la faim, proteste vigoureusement contre son maintien en détention provisoire depuis plus de 15 mois », écrit sa famille qui ajoute que « son mandat de dépôt, initialement prévu pour prendre fin le 19/05/2024, suscite notre inquiétude quant à un éventuel renouvellement. »
« Inertie du système »
« Cette incertitude plane tel un poids, rendant chaque jour de sa lutte plus difficile à supporter », alertent les membres de la famille de Cherif Mellal qui se disent « accablés par l’inertie du système qui reste sourd à ses appels ».
Selon la famille, « Cherif refuse de céder, convaincu de son innocence et réclamant justice de manière juste et équitable ».
Se disant animée d’une « détermination sans faille », la famille de Cherif Mellal espère que «la lumière soit enfin faite sur cette affaire » et prie « pour que la justice soit rendue et que Cherif puisse enfin reprendre sa vie avec dignité et sérénité ».
« La vérité triomphera »
«Chaque geste de soutien est apprécié et nous donne la force de continuer à nous battre pour Cherif. Nous prions pour un dénouement rapide et favorable, où la vérité triomphera», conclu la famille de Cherif Mellal.
Pour rappel, l’ex-président de la JSK était poursuivi dans deux affaires, l’une politique, en relation avec ses liens supposés avec le Mouvement pour l’indépendance de la Kabylie (MAK), et l’autre financière, en raison de soupçons de malversation qui pèseraient sur lui.
Mis en détention provisoire en janvier 2023, Cherif Mellal a été blanchi début janvier 2024 des accusations d’appartenance au MAK mais il est maintenu en mandat de dépôt pour l’accusation de «violation des lois relatives aux mouvements de capitaux à l’international et de blanchiment d’argent».
Synthèse S. B. B.
