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Eric Zemmour condamné encore pour injure raciste

Eric Zemmour condamné en appel pour injure raciste

Eric Zemmour, figure politique et médiatique de l’extrême droite française, en meeting. Photo capture d'écran

Eric Zemmour, figure politique et médiatique de l’extrême droite française, a été condamné en appel pour injure à caractère raciste après avoir qualifié en 2018 le prénom de l’ex-chroniqueuse du groupe Canal+ Hapsatou Sy d’ « insulte à la France ».

La cour d’appel de Paris a condamné ce jeudi 28 mars pour injure à caractère raciste le fondateur du parti d’extrême droite Reconquête, Eric Zemmour, qui avait déclaré en 2018 à Hamsatou Sy « Votre prénom est une insulte à la France ».

Dans son arrêt, la cour a confirmé le jugement rendu en première instance en janvier 2024. Le tribunal correctionnel avait reconnu le polémiste d’extrême droite coupable « d’insulte publique en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion » et lui avait infligé une amende de 4 000 euros.

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Eric Zemmour avait également été condamné à payer 3 000 euros de dommages et intérêts et 2 000 euros de frais d’avocats. Jeudi, la cour d’appel a en outre ordonné au fondateur du parti Reconquête de payer 3 000 euros supplémentaires à Hapsatou Sy pour les frais de procédures.

Eric zemmour, un CV judiciaire long comme le bras

Cette nouvelle condamnation s’ajoute au CV judiciaire particulièrement chargé d’Éric Zemmour, déjà sanctionné à de multiples reprises par la justice.

Dernière en date, sa condamnation en appel le mois dernier pour injure et provocation à la haine lors de la « Convention de la droite ». Le 28 septembre 2019, il avait prononcé un discours fustigeant des immigrés « colonisateurs » et une « islamisation de la rue ».

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Quelques jours plus tôt, le président du parti Reconquête avait été reconnu coupable de complicité de diffamation publique à l’encontre de la députée LFI Danièle Obono et condamné à une amende de 1 000 euros avec sursis.

Le 28 septembre, il avait écopé de 4 000 euros d’amende pour injure homophobe après avoir déclaré en octobre 2019 sur CNews que les personnes homosexuelles avaient « asservi » l’État « à leur profit ».

Synthèse S. A.

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