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Gaz naturel : l’Algérie vise une production annuelle de 200 milliards de m3

Gaz : l'Algérie vise une production de 200 milliards de m3 au cours des 5 prochaines années

Le ministre de l'Energie Mohamed Arkab compte augmenter les capacités de production de gaz naturel de l'Algérie. Photo DR


L’Algérie ambitionne de porter sa production annuel de gaz naturel à environ 200 milliards de mètres cubes au cours des cinq prochaines années, a révélé dimanche 26 mai le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab.

«La stratégie d’investissement tracée par la compagnie Sonatrach (Algérie) vise à porter la production de gaz naturel au cours des cinq prochaines années à 200 milliards de m3 par an», a indiqué Mohamed Arkab.

La même source précise que cet objectif obéit aux «aux instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui a ordonné d’augmenter le volume des exportations à 100 milliards de m3 par an».

Le ministre de l’Energie et des Mines s’exprimait lors d’une conférence de presse tenue en marge des travaux de la Réunion nationale des directeurs de la distribution du groupe Sonelgaz et des directeurs de l’énergie et des mines au niveau des wilayas.

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Il a expliqué que «l’objectif fixé à court terme, soit dans les cinq ans à venir, est d’atteindre une production de 200 milliards de mètres cubes de gaz naturel pour couvrir la demande croissante au niveau national et augmenter les volumes destinés à l’exportation».

«La production annuelle moyenne de gaz naturel a atteint au cours des dernières années 137 milliards de m3», a-t-il précisé.

Arkab a souligné, à ce propos, l’importance d’accroître la production des hydrocarbures dans les années à venir, rappelant que « les contrats de partenariat conclus récemment par le groupe Sonatrach avec de grandes compagnies mondiales, dans le cadre des dispositions de la nouvelle loi sur les hydrocarbures, s’inscrivent dans cette optique».

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«Des efforts sont en cours pour réaliser de nouvelles explorations pour couvrir la demande croissante, notamment dans les industries manufacturières et les usines de pétrochimie», a-t-il ajouté.

Il reste à l’Algérie de gagner la bataille de la réduction des émissions de gaz à effet de serre pour honorer ses engagement internationaux. Surtout que le Parlement européen a adopté hier, lundi 27 mai, une loi limitant les émissions de méthane dans les importations de pétrole et de gaz à partir de 2030.

En effet, à partir de 2030, l’UE définira des « valeurs maximales d’intensité de méthane » aux quantités de pétrole et de gaz mises sur le marché européen et imposera des sanctions financières aux importateurs qui ne respectent pas cette limite.

Des mesures qui risqueront d’impacter les fournisseurs des pays de l’Europe, comme l’Algérie.

Synthèse S. A.

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