Le bilan des morts de la guerre israélienne contre la bande de Gaza s’élevait à 37 337 morts et 85 299 blessés, a annoncé dimanche 16 juin, premier jour de l’Aïd el-Adha, le ministère de la Santé du Hamas.
«Le bilan de l’agression israélienne s’est élevé à 37 337 martyrs (morts) et 85 299 blessés depuis le 7 octobre dernier», écrit le ministère de la Santé de la bande de Gaza.
Le ministère a souligné que «des victimes étaient encore sous les décombres et sur les routes, et que les ambulances et les équipes de la protection civile ne pouvaient pas les atteindre».
Le ministère a déclaré, dans son bulletin statistique quotidien, que «l’occupation israélienne a commis 3 massacres contre des familles dans la Bande de Gaza, faisant 41 martyrs et 102 blessés transférés aux hôpitaux au cours des dernières 24 heures».
Outre les victimes, dont la plupart étaient des enfants et des femmes, la guerre contre Gaza a provoqué des destructions massives et une famine qui a coûté la vie à des dizaines de personnes, pour la plupart des enfants et des femmes.
Israël poursuit sa guerre contre Gaza malgré deux résolutions du Conseil de sécurité demandant l’arrêt immédiat des combats et les ordonnances de la Cour internationale de Justice appelant à mettre fin à l’invasion de Rafah (sud) et à prendre des mesures pour prévenir les actes de génocide et améliorer la désastreuse situation humanitaire dans l’enclave.
Israël conteste également la demande du procureur de la Cour pénale internationale, Karim Khan, d’émettre des mandats d’arrêt contre son Premier ministre Benyamin Netanyahu et son ministre de la Défense Yoav Galant pour leur responsabilité dans des «crimes de guerre» et des «crimes contre l’humanité» à Gaza.
Depuis 18 ans, Israël assiège la Bande de Gaza et sa guerre a contraint environ deux millions de ses habitants, sur environ 2,3 millions de Palestiniens, à fuir dans des conditions catastrophiques, avec une grave pénurie de nourriture, d’eau et de médicaments.