Israël promet de «riposter» à l’attaque massive et sans précédent lancée par l’Iran, malgré les appels au clame de nombreux pays.
L’armée israélienne va «riposter au lancement» par l’Iran des «nombreux missiles de croisière et drones sur le territoire de l’Etat d’Israël», a déclaré lundi soir 15 avril le chef d’état-major de l’armée israélienne.
L’Iran a lancé près de 290 drones et missiles en direction d’Israël dans le nuit de samedi à dimanche matin, 13-14 avril, en réponse à l’attaque de son consulat à Damas en Syrie le 1er avril, attribuée à Israël, qui a tué sept membres des Gardiens de la Révolution.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait plus tôt appelé la communauté internationale à «rester unie» face à «l’agression iranienne, qui menace la paix mondiale», après cette attaque déjouée avec l’appui de plusieurs de ses alliés, dont Washington.
Depuis dimanche, les appels se multiplient pour empêcher une riposte massive qui risquerait d’embraser davantage la région, déjà «au bord du précipice», selon le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.
« Les populations de la région sont confrontées au risque réel d’un conflit dévastateur à grande échelle. C’est le moment de désamorcer la situation. L’heure est désormais à la retenue maximale », a-t-il déclaré.
Après avoir fait front avec leurs alliés contre l’attaque iranienne, les Etats-Unis ont dit ne pas vouloir «d’une guerre étendue avec l’Iran», et prévenu qu’ils ne participeraient pas à une opération de représailles.
«Ensemble, avec nos partenaires, nous avons vaincu cette attaque» iranienne, a affirmé le président américain Joe Biden en appelant Israël à éviter une escalade et plutôt tenter d’oeuvrer à un «cessez-le-feu» dans la bande de Gaza.
L’armée israélienne a bombardé dans la nuit de lundi à mardi 15-16 avril Gaza, après avoir affirmé que l’attaque iranienne ne la ferait pas dévier de son offensive menée depuis plus de six mois à Gaza.