L’armée israélienne a annoncé un retrait partiel de ses troupe du sud de la bande de Gaza, à l’exception d’une brigade, a affirmé ce dimanche 7 avril un porte-parole de l’armée, sans fournir davantage de précisions dans l’immédiat, rapporte Reuters.
Le quotidien israélien Haaretz avance que le retrait partiel de l’armée israélienne du sud de la bande de Gaza est motivé par le fait que l’armée y a atteint ses objectifs.
La 98e division de commandos de l’armée israélienne a terminé sa mission à Khan Younès, au sud de la bande de Gaza, a rapporté de son côté la radio israélienne Kan.
Une brigade de l’armée israélienne compte généralement plusieurs milliers de militaires.
L’armée a précisé qu’une « force significative » continuerait à opérer dans le petit territoire palestinien au gré de ses besoins stratégiques.
Israël est à « un pas de la victoire » dans sa guerre contre le Hamas à Gaza, a assuré le Premier ministre d’extrême droite Benjamin Netanyahou.
« Il n’y aura pas de cessez-le-feu sans le retour des otages. Cela n’arrivera pas », a-t-il aussi prévenu.
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Cette annonce d’un retrait partiel de Gaza de l’armée israélienne survient alors que l’Egypte ouvre au Caire une nouvelle séance de pourparlers sur un accord de trêve en échange de la libération d’otages israéliens.
Israël mène une offensive militaire meurtrière sur la bande de Gaza depuis l’attaque transfrontalière du 7 octobre menée par le groupe palestinien Hamas qui a tué quelque 1 200 personnes.
Depuis, plus de 33 000 Palestiniens, dont des femmes et des enfants, ont été tués et 75 300 autres blessés, conduisant Tel Aviv à comparaitre devant la Cour internationale de Justice pour « génocide ».
Israël a imposé, sur la bande de Gaza, un blocus paralysant, laissant sa population, en particulier les habitants du nord de Gaza, en proie à la famine.
L’offensive israélienne a poussé 85% de la population de Gaza à l’exode. La population est victime de graves pénuries de nourriture, d’eau potable et de médicaments, tandis que 60% des infrastructures de l’enclave ont été endommagées ou détruites, selon l’ONU.
S. A.