L’artiste chaouie Houria Aichi sera en concert le 7 mars prochain à partir de 18h30 au musée des Confluences de Lyon (France) où elle interprétera un répertoire de chant berbère aussi riche que varié.
Chant berbère ancien, des achewiq, des airs populaires et traditionnels des Aurès forment l’essentiel du répertoire de Houria Aichi.
Le concert de Houria Aichi, noble fille des Aurès, s’inscrit dans le cadre de la nocturne Femmes d’ici et d’ailleurs.
Houria Aichi a d’abord étudié la psychologie à la Sorbonne dans les années 1970 et a enseigné la sociologie. Elle commence ensuite à se produire sur scène en 1985 pour interpréter des chants traditionnels de son enfance, enregistre deux albums et participe à la musique du film Un thé au Sahara de Bernardo Bertolucci (1990).
Son troisième album, Khalwa (la retraite mystique), réalisé avec la collaboration d’Henri Agnel, est consacré aux chants sacrés d’Algérie, comprenant des dhikrs soufis.
« À Batna, dans les montagnes algériennes de l’Aurès, la communauté des femmes se rassemble pour chanter. C’est là, dans la cour où elle est née et où elle a grandi, qu’Houria Aïchi découvre les beautés du patrimoine Chaoui, cette tradition musicale berbère qu’elle n’a de cesse de collecter et de chanter depuis », lit-on dans la présentation de ce concert.
Pour cette nocturne au féminin, Houria Aichi a choisi une dizaine d’airs du registre amoureux. Un répertoire imagé et joyeux sur le bonheur d’aimer des femmes, la jubilation, le désir, l’attirance des corps. Elle chante Zina, Fatma, Louisa ou Dalila, des femmes de chair et de vie.
Houria Aichi sera accompagné aux mandole, oud et chœurs par le légendaire Mohamed Abdennour, dit « Petit Moh », l’ancien « bras droit » de Amar Ezzahi et membre du groupe Gnawa Diffusion.
Houria Aïchi : voix
Mohamed Abdennour : mandole, oud, chœurs
Ali Bensadoun: flûtes, percussions, chœurs
Adhil Mirghani : percussions, chœurs
Taoufik Mimouni : claviers, chœurs
Samira B. B.