L’avocat Toufik Belala est convoqué pour la deuxième fois, lundi 29 avril, par la section de recherche de la gendarmerie nationale de Bir Mourad Raïs (Alger), a rapporté l’avocate Fetta Sadat.
L’avocat Toufik Belala a déjà été convoqué, lundi 22 avril, par la gendarmerie nationale « pour son activité professionnelle de défense des droits humains », indiquait dans un communiqué le Collectif de défense des détenus d’opinion.
«Solidarité indéfectible avec mon confrère et ami maitre Toufik Belala qui vient d’être convoqué pour la deuxième fois par la gendarmerie nationale», écrit Maitre Fetta Sadat sur les réseaux sociaux.
Il a été demandé à Me Toufik Belala d’apporter son téléphone portable, ce qu’il a refusé estimant qu’il s’agit d’un outil de travail professionnel qui contient des correspondances professionnelles et confidentielles protégée par la loi algérienne.
«L’avocat se doit de bénéficier des garanties et protections dans le libre exercice de sa profession et ce, afin de permettre à la justice d’assurer sa mission, celle de protéger la société, les libertés et les droits des citoyens», précise Me Fetta Sadat.
«C’est une condition incontournable pour l’effectivité de ces principes consacrés par la Loi fondamentale du pays et pour la mise en place d’un Etat de droit», conclut Me Fetta Sadat.
Pour rappel, Toufik Belala a été convoqué, lundi 22 avril, par la gendarmerie nationale « pour son activité professionnelle de défense des droits humains », avait indiqué la semaine dernière dans un communiqué le Collectif de défense des détenus d’opinion.
« L’information selon laquelle l’avocat des droits humains et membre du collectif Me Toufik Belala a été convoqué par la section de recherches de la gendarmerie nationale a suscité beaucoup de préoccupation et de condamnation, surtout après qu’il est devenu clair que le motif de sa convocation est lié à son activité professionnelle en tant que confrère dans le domaine des droits humains », avait rapporté la même source.
Saïd Aklid