jeudi, 21 novembre 2024
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L’incontournable café littéraire parisien de l’écrivain Youcef Zirem

Le café littéraire parisien de l’Impondérable, de l’écrivain Youcef Zirem, qui se déroule chaque dimanche à 18h, au 320, rue des Pyrénées, dans le XXe arrondissement de Paris, est un espace littéraire unique en son genre, ouvert et à la portée de tous.

Il peut se vanter d’être le seul café littéraire hebdomadaire de cette capitale des arts et des lumières. Nombreux sont ceux qui sont passés par là depuis 2017, et l’on se bouscule pour y être invité, tant Youcef Zirem a le don de mettre à l’aise l’invité dans des échanges courtois et éclairés.

Tous les dimanches l’art et la littérature se côtoient et prennent un verre dans ce lieu devenu quasi mythique, où les tenants actuels du lieu, Mourad et Sofiane, vous accueillent avec le sourire bienveillant.

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L’écrivain poète journaliste Youcef Zirem a le génie de pouvoir tenir une programmation depuis 2017, ce qui est une sacrée performance, mais l’écrivain humaniste est aimé de tous, artistes et auteurs s’y retrouvent avec joie, ils savent que Youcef Zirem les mettra généreusement en lumière.

Paris compte cinq cafés littéraires historiques, « Les Deux Magots » à Saint-Germains-des-Prés, que fréquentaient jadis Arthur Rimbaud, Paul Verlaine, Stéphane Mallarmé, un lieu de rendez-vous d’artistes et d’intellectuels, Guillaume Apollinaire, Elsa Triolet, Louis Aragon, André Gide, Picasso et d’autres.

« Le Procope » dans le VIe arrondissement de Paris, La fontaine, Racine, Diderot, d’Alembert, Beaumarchais, Voltaire, Balzac, Nerval, Hugo, George Sand, Musset et Verlaine s’y sont attablés. Aujourd’hui Amélie Nothomb, Éric-Emmanuel Schmitt fréquentent ce lieu.

« Le Café de la Paix », place de l’opéra dans le IXe arrondissement, fréquenté par de nombreux intellectuels, écrivains, Maupassant, Victor Hugo, Émile Zola, Oscar Wilde, Paul Valéry, André Gide, Marcel Proust.

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« Le Café de Flore » dans le VIe arrondissement, fréquenté par Guillaume Apollinaire, Picasso, Boris Vian, Serge Reggiani, Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Ionesco.

« La Closerie des Lilas » dans le VIe arrondissement, Bazille, Renoir, Monet, Sisley, Pissarro, Émile Zola, Paul Cézanne, Théophile Gautier, Charles Baudelaire, Edmond de Goncourt, Paul Verlaine, Paul Fort, Lénine Guillaume Apollinaire, Alfred Jarry. Amedeo Modigliani, Germaine Tailleferre, Paul Fort, André Breton, Louis Aragon, Pablo Picasso, Jean-Paul Sartre, André Gide, Paul Éluard, Oscar Wilde, Samuel Beckett, Ernest Hemingway, Francis Scott Fitzgerald, Henry Miller, ont fréquenté cet endroit.

Le café littéraire parisien de l’Impondérable est un exemple pour le vivre ensemble et l’ouverture culturelle. C’est un lieu convivial, où les échanges se font dans la curiosité, l’amitié, et la bonne humeur. Les poètes, les écrivains, les artistes en général, sont toujours les bienvenus.

Les artistes, les écrivains, les intellectuels de tous bords viennent parler de leurs publications. L’écrivain Youcef Zirem anime toujours les débats avec brio.

Après une présentation et un échange entre l’invité et Youcef Zirem, la parole est donnée au public. Chacun est libre d’intervenir et de poser la question qu’il veut, même celui qui vient de rentrer, qui n’a rien suivi, tout le monde l’écoute avec bienveillance et l’invité lui répond, tout se passe dans le respect du vivre ensemble.

Ce café littéraire situé dans un quartier populaire joue aussi un rôle éducatif. Les rencontres sont toujours chaleureuses et conviviales. Les gens restent souvent très tard et en profitent pour échanger autour d’un verre entre eux et avec l’invité.

Le café littéraire parisien de l’Impondérable de l’écrivain Youcef Zirem reste le rendez-vous incontournable de tous les dimanches à 18h. L’écrivain Youcef Zirem continue d’assurer la programmation, parfois même avec peines et sueurs, mais pour cet amoureux des arts et des lettres le partage culturel est comme un don de soi, il sait combien le livre et les arts peuvent améliorer le monde et il nous le rappelle souvent en disant « le meilleur est toujours possible ».

Brahim Saci

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