samedi, 6 juillet 2024
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Macron prévient Netanyahu : tout « transfert forcé de population » constituerait un « crime de guerre »

Le président français Emmanuel Macron a averti, dimanche 24 mars, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, que « le transfert forcé de population constituait un crime de guerre ».

Emmanuel Macron a haussé le ton envers Benjamin Netanyahu, marquant à nouveau «sa ferme opposition» à une offensive israélienne sur Rafah et avertissant que «le transfert forcé de population constituait un crime de guerre».

Lors d’un entretien téléphonique avec Benjamin Netanyahu, le dirigeant français a aussi condamné «fermement les récentes annonces israéliennes en matière de colonisation», a indiqué l’Elysée dans un communiqué. Israël a annoncé vendredi la saisie de 800 hectares de terres en Cisjordanie occupée.

Il a également fait part de son intention de porter au Conseil de sécurité de l’ONU un projet de résolution pour appeler à «un cessez-le-feu immédiat et durable» à Gaza. Moscou et Pékin se sont opposés vendredi à une proposition de résolution similaire de Washington, dénonçant notamment un texte «hypocrite».

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Cinq mois et demi d’une guerre dévastatrice ont plongé la bande de Gaza dans une situation humanitaire catastrophique.

Le président français a insisté pour qu’Israël ouvre «sans délai et sans conditions tous les points de passage terrestres existant vers la bande de Gaza».

Emmanuel Macron a également échangé au téléphone dimanche avec le roi Abdallah II de Jordanie.

Les deux dirigeants «ont évoqué le bilan et la situation humanitaire injustifiables à Gaza», selon l’Elysée.

« Bilan injustifiable »

Ils ont plaidé de concert pour un cessez-le-feu «immédiat et durable» et «insisté sur le fait que soumettre des civils à un risque de famine était injustifiable».

Ils ont plébiscité une solution à deux Etats, «seule à même de répondre aux aspirations légitimes des Israéliens et des Palestiniens à la paix et la sécurité» et qui «implique la création d’un État palestinien incluant Gaza».

La guerre a éclaté le 7 octobre après une attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien qui a entraîné la mort d’au moins 1 160 personnes, la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP à partir de sources officielles israéliennes.

D’après ces sources, environ 250 personnes ont été enlevées et 130 d’entre elles sont toujours otages à Gaza, dont 33 seraient mortes.

En représailles, Israël a juré d’anéantir le Hamas au pouvoir à Gaza depuis 2007. Son armée a lancé une offensive qui a fait 32 226 morts à Gaza, selon le dernier bilan du ministère de la Santé du mouvement islamiste.

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