L’Office anti-stupéfiants (OFAST) de Marseille a été perquisitionné début avril, suite à des soupçons de corruption, révèle ce jeudi 11 avril le journal Le Parisien.
Selon la même source, des enquêteurs de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), la police des polices en France, se sont présentés le jeudi 4 avril, à l’Office anti-stupéfiants (OFAST) de Marseille et perquisitionné les locaux, suite à des soupçons de corruption.
Plusieurs téléphones et ordinateurs ont été saisis lors de la perquisition mais aucune garde à vue n’a été ordonnée à ce stade des investigations.
La perquisition concerne « quelques agents », précise Le Parisien qui indique que l’enquête a été ouverte par le parquet de Marseille après un signalement effectué par la PJ (Police judiciaire).
Cette affaire inédite et sensible qui concerne l’OFAST intervient à un mauvais moment pour l’Exécutif qui multiplie, depuis plusieurs semaines, les communications médiatiques visant à mettre en valeur les opérations «Place nette» mises en œuvre pour éradiquer le trafic de stupéfiants qui gangrène la Cité phocéenne.
Pour rappel, le président Emmanuel Macron s’était rendu à la surprise générale, le 19 mars dernier, à La Castellane, à Marseille, en proie depuis des années à un important trafic de drogue, annonçant que la mobilisation contre ce trafic serait maintenue dans les prochaines semaines et viserait plusieurs villes du pays.
Par ailleurs, treize membres présumés du gang « DZ Mafia » ont été interpellés lundi 11 mars en France dans le cadre d’une enquête pour tentative de meurtre en Espagne, avaient indiqué mardi 13 mars des sources proches du dossier.
Les suspects interpellés en France, 10 hommes et trois femmes – présentées comme les compagnes de membres présumés du gang «DZ Mafia» – sont âgés de 15 à 25 ans, selon ces sources.
S. B. B.