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Message du président Abdelmadjid Tebboune à l’occasion de la Journée internationale de la femme

Message du président Abdelmadjid Tebboune à l'occasion de la Journée internationale de la femme

Le président Abdelmadjid Tebboune a adressé un message à l'occasion de la journée internationale de la femme. Photo DR

Le président de la République Abdelmadjid Tebboune a adressé, jeudi 7 mars, un message à l’occasion de la Journée internationale de la femme (8 mars).

Nous reproduisons ci-dessous la traduction donnée par l’APS du message du président Abdelmadjid Tebboune envoyé à l’occasion de la journée de la femme.

« Au nom d’Allah, Clément et Miséricordieux,

Que les prières et la paix d’Allah soient sur Son Messager,   

La femme algérienne célèbre sa journée internationale (08 mars), en confortant, par sa forte volonté et sa fidélité constante à l’Algérie, son rôle dans la société, gravissant ainsi les échelons dans plusieurs métiers et fonctions pour prouver sa capacité à assumer avec mérite les missions et à occuper des postes de responsabilité.

Le 8 mars a été, sans cesse, une opportunité pour saluer son rôle pionnier dans plusieurs secteurs et sa participation remarquable au développement durable, en occupant des taux importants des postes d’emploi dans les secteurs de l’Education, de l’Enseignement, de la Justice et de la Santé, et à travers son intégration réussie avec brio dans d’autres domaines, à l’instar des corps constitués où elle a fait montre de grandes performances qui nous rendent si fiers de nos sœurs et filles ayant démontré, en toute occasion, qu’elles étaient les dignes héritières des chahidate de l’Algérie… digne relève de ses « Djamilate » : Djamila Boupacha… Djamila Bouhired… Djamila Bouazza et d’autres de celles qui ont gravé leurs noms en lettres d’or dans le registre mémorable de lutte de la femme algérienne, de la trempe de Zohra Drif Bitat, Louisette Ighil Ahriz, et toutes les braves héroïnes ayant participé, aux côtés des révolutionnaires, à des épopées historiques pour que leurs souvenirs demeurent gravés à jamais dans nos esprits.

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Ces femmes étaient un modèle pour tant d’autres ayant vécu une période sombre, celle de la tragédie nationale, et qui avaient fait face avec une bravoure exemplaire à un terrorisme barbare. Des femmes médecins, enseignantes, journalistes et de différentes catégories, ayant vaincu par leurs sacrifices les forces du mal et obscures pour que l’Algérie demeure comme la voulaient les Chouhada, avançant, à pas sûrs, sur la voie tracée par les principes de la Déclaration du 1er Novembre.

Il n’est pas étonnant de voir la femme algérienne s’adjuger une place prépondérante, occuper de hauts postes et gagner le respect et la reconnaissance des Algériennes et des Algériens pour son apport.

L’Algérie nouvelle que nous bâtissons avec une volonté forte et sincère ne saurait se faire sans la femme, jouissant de ses pleins droits, dans la dignité et le respect, fière de son nationalisme et sa citoyenneté.

Alors que nous sommes fiers de son profond attachement aux traditions de la Nation, de sa capacité à suivre et à saisir les exigences de l’époque, marquée par un flux de connaissances et de progrès technique et technologique, de son talent et savoir-faire dans les différents domaines scientifiques, culturels et sportifs, et dans les champs d’activité socioéconomique, ainsi que sur la scène de l’action associative pour ancrer la véritable notion d’une société civile qui encadre la jeunesse et influence la vie publique, nous tenons à affirmer que la parité réelle que nous cherchons à consacrer n’est pas une faveur ou une récompense, mais un acquis constitutionnel qui doit s’incarner clairement et à grande échelle dans notre société.

Il ne saurait transiger avec toute atteinte à ce principe par une institution, une administration ou un responsable détenteur du pouvoir décisionnel qui minimiserait l’aptitude, la compétence et la capacité de la femme algérienne, et priverait cette dernière d’un droit qui lui revient compte tenu de ses qualifications avérées pour occuper un poste ou une responsabilité, quelle que soit son importance.

Nos sœurs et nos filles qui célèbrent aujourd’hui cette occasion sont le prolongement expressif de la lutte et du combat honorable de la femme algérienne depuis les temps anciens et durant la Glorieuse Révolution de libération. Elles sont également porteuses de l’espoir de l’Algérie nouvelle à l’édification de laquelle elles participent dans les campagnes et les villages, où la femme rurale demeure un symbole du sacrifice et du travail honorable, ainsi que dans les villes et les grandes métropoles, où la femme exerce des métiers complexes et pointus, s’adjugeant une place bien méritée dans toutes les fonctions, missions et responsabilités.

Je leur adresse à toutes mes plus chaleureuses félicitations, tout en reconnaissant leur dévouement sans faille dans l’accomplissement de la lourde mission de l’éducation des bâtisseurs de l’Algérie d’aujourd’hui et de demain, dans la prise en charge de leurs familles, dans l’ancrage des valeurs d’amitié et de fraternité, ainsi que dans l’approfondissement du sentiment d’appartenance nationale et de la fierté liée à l’identité algérienne.

Je leur souhaite à toutes santé et bonheur dans le giron de l’Algérie, terre de fierté, de gloire et de grandeur.

Vive l’Algérie, Gloire à nos martyrs.

Que la paix et la bénédiction d’Allah vous entourent ».

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