- Abdelmadjid Tebboune « sera le chevalier sur lequel El Bina misera», a indiqué Bengrina.
- Les revendications du mouvement El Bina sont, selon Bengrina, au cœur du programme du président Abdelmadjid Tebboune.
Le président du mouvement El Bina, Abdelkader Bengrina, a fait un appel du pied, vendredi 24 mai, au président sortant Abdelmadjid Tebboune pour se porter candidat à la présidentielle du 7 septembre et briguer un deuxième mandat.
Abdelmadjid Tebboune sera le candidat à la présidentielle pour un deuxième mandat du mouvement El Bina, a indiqué vendredi 24 mai, son président Abdelkader Bengrina, lors d’une conférence de presse tenue à l’issue de la session extraordinaire de son Conseil consultatif.
«Le Conseil consultatif national a répondu à la nomination de Tebboune», a-t-il déclaré, soulignant qu’ «il sera le chevalier sur lequel le mouvement El Bina misera».
Selon Bengrina, la décision du mouvement El Bina a été prise suite à un large débat et la tenue «de plus de 1 000 réunions internes dans toutes les régions du pays».
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«Parachever les projets de l’Algérie nouvelle»
La décision du mouvement El Bina a été prise, a expliqué Bengrina, à l’issue d’un échange très large avec les citoyens dans des réunions publiques, les partis politiques, les personnalités et les différentes forces de la société civile, dont les syndicats.
Pour le président du mouvement El Bina, il y a nécessité de «parachever les projets de l’Algérie nouvelle» et ne pas prendre de risques en s’engageant dans des aventures qui «détruiraient les acquis».
Le Mouvement El Bina a justifié sa décision, selon Bengrina, par son souci de préserver les fondements de la nation algérienne, de parachever le projet d’édification de l’Algérie nouvelle et de renforcer le front interne face aux défis et aux menaces extérieures.
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Bengrina a également indiqué que «l’élection présidentielle est une élection d’Etat» dans laquelle il n’y a pas de place pour l’aventure et le risque, et que Abdelmadid Tebboune sur lequel mise le mouvement El Bina a de lourdes tâches sur les épaules et est capable de les porter.
Pour Bengrina, le président doit glorifier la religion, respecter le serment des martyrs, préserver l’unité territoriale et nationale, assurer la continuité de l’Etat et de ses institutions, protéger les libertés individuelles et collectives et les droits de l’homme et consacrer le caractère social de la République tel qu’établi dans la proclamation du 1er Novembre.
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Passer le relais aux générations post-Indépendance
Pour le mouvement El Bina, le président doit également permettre, à la fin de son mandat, de passer le relais du pouvoir de la famille révolutionnaire aux générations post-Indépendance.
Toutes les revendications du mouvement El Bina sont, selon Bengrina, au cœur du programme du président Abdelmadjid Tebboune qui s’est employé à réaliser au cours de son mandat et du prochain.
Il faut noter que Abdelkader Bengrina du mouvement El Bina s’est réuni le jeudi 23 mai à Alger avec le parti du Front de libération nationale (FLN), le Rassemblement national démocratique (RND) et le Front El Moustakbal, pour lancer leur alliance électorale en vue de la prochaine présidentielle.
Cette «alliance» électorale, scellée la veille de la présidentielle au siège du FLN, semble forcer la main au président sortant, M. Abdelmadjid Tebboune, pour se présenter un deuxième mandat.
Saïd A.