- «Le candidat du FFS» à la présidentielle «sera élu lors d’un Congrès extraordinaire qui se tiendra dans les plus brefs délais».
- Pour le FFS, la présidentielle offre «l’opportunité (…) d’agir pour éviter au pays de sombrer dans l’immobilisme ».
Le Front des forces socialistes (FFS) a annoncé sa participation à l’élection présidentielle prévue le 7 septembre 2024, en présentant un candidat si « les conditions sont réunies », a indiqué ce samedi 25 mai son premier secrétaire national, Youcef Aouchiche.
«Le FFS décide de participer à l’élection présidentielle du 7 septembre 2024 en présentant un candidat, si les conditions sont réunies», a déclaré Youcef Aouchiche, le premier secrétaire national du parti, lors d’un point de presse.
«Le candidat du FFS» à la présidentielle «sera élu lors d’un Congrès extraordinaire qui se tiendra dans les plus brefs délais», a-t-il précisé.
La décision a été prise à l’issue des travaux de la session extraordinaire du conseil national du parti, tenue le 24 mai 2024, au siège du parti à Alger, indique un communiqué du parti dont Diasporadz détient une copie.
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Pour le FFS, la présidentielle du 7 septembre offre «l’occasion d’une remobilisation politique pour la reconquête des espaces politiques démocratiques» et «l’opportunité (…) d’agir pour éviter au pays de sombrer dans l’immobilisme et le statu quo».
Cette «décision stratégique» répond, selon le FFS, à une «triple exigence», lit-on dans le communiqué.
Premièrement, il s’agit pour le FFS de «préserver l’Etat national, renforcer les institutions de la République et faire barrage à ceux qui veulent porter atteinte au pays, à son unité, sa souveraineté et sa stabilité, dans un contexte mondial et régional imprévisible et menaçant».
Deuxièmement, «réhabiliter le politique et la politique par le débat public, la confrontation saine des idées et des projets et susciter l’implication effective de nos concitoyens».
Troisièmement, le FFS entend «offrir aux algériennes et aux algériens une alternative politique qui fera émerger un puissant pôle politique patriotique, progressiste, démocratique autour d’un projet de refondation des bases institutionnelles, politiques, économiques, sociales et culturelles du pays».
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«Empêcher toute issue politique par la voie du dialogue»
Le FFS regrette que «la réponse politique et institutionnelle apportée par les autorités» aux aspirations populaires exprimées en février 2019 «n’a pas été à la hauteur de ce formidable élan populaire patriotique».
«Tout a été mis en œuvre pour empêcher toute issue politique par la voie du dialogue», s’indigne le pari d’Aït Ahmed.
«Les manipulations, les diversions et les tentatives de division et d’infiltration par des groupes extrémistes aux service d’intérêts obscurs ou inscrits dans des agendas extérieurs n’auront pas permis de transformer la révolte populaire en une dynamique politique historique de reconstruction démocratique de l’Etat et de la nation», se félicite le Front des Forces socialistes.
Synthèse Saïd A.