Le ministère français des Affaires étrangères a déconseillé ce vendredi 12 avril aux citoyens français de se rendre en Iran, au Liban, en Israël et dans les territoires palestiniens, en raison des tensions au Moyen-Orient.
Face aux risques d’escalade militaire au Moyen-Orient, il est recommandé aux «Français de s’abstenir impérativement de se rendre dans les jours qui viennent en Iran, Israël, dans les territoires palestiniens et au Liban», indique ce vendredi 12 avril le ministère dans une note aux voyageurs publiée sur la plateforme de médias sociaux X.
«Cette recommandation s’applique à tous les voyages, quel que soit leur motif», précise la même source.
Le ministère français des Affaires étrangères a ajouté que les proches des diplomates basés en Iran vont devoir rentrer en France.
Aussi, il est désormais interdit aux fonctionnaires français d’effectuer toute mission en Iran, au Liban, en Israël et dans les Territoires palestiniens.
Le ministère a également appelé les Français qui se trouvent déjà dans ces régions à «faire preuve de la plus grande vigilance» et à «se tenir éloignés des rassemblements et des zones sensibles».
Le Moyen-Orient en alerte
La compagnie aérienne allemande Lufthansa a annoncé mercredi 10 avril avoir suspendu ses vols vers Téhéran en raison de « la situation au Moyen-Orient » qui est en alerte.
«Nous surveillons en permanence la situation au Moyen-Orient et sommes en contact étroit avec les autorités», a déclaré un porte-parole de Lufthansa qui a indiqué avoir suspendu ses vols à destination et en provenance de Téhéran du 6 au 11 avril.
Les tensions entre l’Iran et Israël sont à leur plus haut niveau ces derniers jours, après une série d’attaques aériennes israéliennes visant des cibles iraniennes en Syrie.
Les pays de la région et les États-Unis sont en état d’alerte et se préparent à une éventuelle attaque iranienne depuis le 1er avril, lorsque des avions militaires israéliens ont bombardé l’ambassade iranienne en Syrie.
Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a déclaré qu’Israël «doit être puni et il le sera» pour la frappe de Damas qui a tué sept membres du Corps des Gardiens de la révolution iraniens.
Saïd Aklid