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Tunisie : des mandats d’amener internationaux contre d’anciens hauts responsables

Tunisie : des mandats d’amener internationaux contre d’anciens hauts responsables

La Tunisie a émis des mandats d'amener internationaux contre d'anciens hauts responsables et leurs proches. Photo DR

Le juge de l’instruction a émis des mandats d’amener internationaux visant 12 personnes impliquées dans deux affaires en Tunisie : « constitution d’une entente terroriste » et « complot contre la sûreté de l’État ».

Ces mandats d’amener internationaux concernent également de hauts responsables de l’État, ayant fui la Tunisie, impliqués dans l’affaire du « complot contre la sûreté de l’État », a déclaré le 13 avril la porte-parole du pôle judiciaire de lutte antiterroriste et 1er substitut du procureur de la République, Hanène Gueddes.

Parmi ces personnes recherchées figurent l’ex-chef du gouvernement Youssef Chahed, l’ancienne directrice du cabinet présidentiel Nadia Akacha et l’ex-ministre et dirigeant d’Ennahda, Lotfi Zitoun.

La liste des personnes recherchées se rallonge

Figurent également sur la liste Mouadh Kheriji, Kamel Guizani, Mustapha Khedher, Maher Zid, Abdelkader Farhat, Adel Daadaa, Chehrazade Akacha, Ali Helioui et Rafik Yahya.

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Le premier substitut du procureur de la République ajoute que les investigations sont en cours en vue d’identifier le reste des personnes encore en cavale et d’émettre des mandats d’amener internationaux à leur encontre.

Pour rappel, plusieurs personnes impliquées dans ces deux affaires sont en détention depuis des mois, parmi celles-ci figurent des hommes politiques, d’anciens ministres et hommes d’affaires.

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« Affaire montée de toutes pièces »

Les arrestations opérées dans le cadre de l’affaire du « complot contre la sûreté de l’État » datent de février 2023 lorsqu’un vaste coup de filet sécuritaire a visé nombre de responsables politiques de l’opposition, des avocats, un homme d’affaires ainsi que des personnalités au sein de l’État.

Les accusés doivent répondre de plusieurs griefs liés à l’atteinte à la sûreté de l’État.

Ces personnalités auraient fomenter des crises récurrentes de distribution de marchandises et de produits alimentaires et de provoquer une flambée des prix.

Ces griefs sont rejetés en bloc par l’opposition, laquelle évoque une « affaire montée de toutes pièces ».

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