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Viktor Orban « optimiste » après le score du RN au premier tour des législatives françaises

Viktor Orban « optimiste » après le score du RN au premier tour des législatives françaises

Viktor Orban et Marine Le Pen (RN) au sommet conservateur de Varsovie en décembre 2021. Photo DR

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, dont le pays a pris la tête de la présidence tournante de l’UE, a exprimé lundi 1er juillet son « optimisme » après le score obtenu par le Rassemblement national (RN) au premier tour des élections législatives en France.

« Les choses ne peuvent pas continuer ainsi à Bruxelles, elles doivent changer. C’est pourquoi le Premier ministre belge est tombé, c’est pourquoi le gouvernement français est tombé », a déclaré Viktor Orban lors d’une interview accordée à la télévision publique hongroise peu après l’annonce du score du RN au premier tour des législatives.

« La première source de notre optimisme est que les gens veulent du changement. Mais les bureaucrates de Bruxelles pensent autrement, ils ne veulent pas de changement », a-t-il ajouté.

Le Rassemblement national est arrivé dimanche largement en tête au premier tour des élections législatives avec un score de 33,1% des suffrages, légèrement en dessous du Nouveau front populaire (union de la gauche) qui atteint près de 28% et le camp présidentiel d’Emmanuel Macron environ 21%.

Après avoir pendant des mois traité l’Union européenne de tous les maux, le Premier ministre hongrois en a pris la présidence tournante lundi, en étant plus que jamais isolé par sa position sur la guerre en Ukraine.

Le dirigeant d’extrême droite hongrois a durci ces derniers temps son discours contre « l’élite technocratique bruxelloise », disant « se creuser les méninges pour leur faire du tort ».

A contre-pied de ses partenaires, M. Orban soutient l’ancien président américain Donald Trump, à qui il a emprunté le slogan des six mois à venir, « Make Europe Great again » (Rendre sa grandeur à l’Europe).

Proche du dirigeant chinois Xi Jinping, il cultive aussi des liens avec le Kremlin, et refuse de soutenir militairement Kiev.

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